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Conférence « Lettres d’adieu des condamnés à mort de la Terreur » par Olivier Blanc

Antoine Barnave, député à la Constituante exécuté en novembre 1793

Mercredi 06 Novembre 2024 à 18h00

1793 : la Terreur s’installe en France, féroce, implacable avec la Loi des Suspects du 17 septembre. Pendant plusieurs mois Paris, comme les grandes villes de province, va vivre au rythme sinistre des charrettes qui se succèdent place de la Révolution ou place du Trône-Renversé. Ces hommes et ces femmes qui sont ainsi conduits à l’échafaud, n’ont souvent été jugés qu’un peu plus tôt dans la matinée par le Tribunal Révolutionnaire. Ils et elles ont parfois eu la force d’écrire une lettre à leurs proches, mais ces ultimes témoignages de vie, ces lettres d’adieu, ont la plupart du temps été interceptés par la bureaucratie révolutionnaire sans atteindre leurs destinataires. Olivier Blanc, chercheur aux Archives nationales, les a retrouvées et publiées dans un ouvrage qui a connu un succès international. Ces missives tracées a la hâte, constituent en effet un document exceptionnel sur la sensibilité de nos ancêtres face au néant qui va les engloutir sous peu. A travers ces lignes percent tour à tour résignation, courage, rancœur, désespoir, colère, peur. On a là une palette des sentiments humains face à la mort. L’émotion est derrière chaque phrase, chaque mot.

Retiré depuis quelques années seulement à Blois, historien, lauréat du prix Thiers de l’Académie Française, Olivier Blanc dont on connaît les travaux novateurs sur le 18e siècle et sa biographie d’Olympe de Gouges, nous présente cette recherche et ces témoignages auxquels il sera difficile de rester insensible.

Salle Kléber-Loustau, Hôtel du Département, Place de la République, Blois
Entrée gratuite pour les adhérents et les moins de 26 ans, visiteurs 5 €.
Pensez à prévoir votre ré-adhésion !

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Table ronde « Le château et la ville : trois études de cas en Loir-et-Cher »

Fidèle aux Rendez-vous de l’histoire, la SSLLC se tiendra sa « carte blanche » intitulée Le château et la ville : trois études de cas en Loir-et-Cher à l’hôtel de Département de Loir-et-Cher le dimanche 13/10 à 11h30.

Modérée par Anne-Elyse Lebourgeois, directrice des Archives départementales de Loir-et-Cher et administratrice de la SSLLC, cette table ronde abordera la place des châteaux de Blois, Romorantin et Vendôme dans leurs villes respectives, grâce aux interventions d’Yvan Boukef, assistant de conservation du patrimoine culturel au Château royal et Maison de la Magie de Blois ; Pascal Brioist, professeur à l’université de Tours ; et Gaël Simon, maître de conférences à l’École nationale d’architecture de Paris-Val de Seine et membre de la Société archéologique du Vendômois.

Informations sur le site des Rendez-vous de l’histoire

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Conférence « Éminente figure du Loir-et-Cher, Joseph Paul-Boncour (1873-1972) »

Conférence de Matthieu Boisdron dans la salle Kléber-Loustau à l’hôtel du département de Loir-et-Cher à 18h

Joseph Paul-Boncour (1873-1972) est un responsable politique méconnu de la IIIe République. Délégué de la France à la Société des Nations, ministre de la Guerre puis des Affaires étrangères – par ailleurs militant socialiste souvent installé en marge de son parti – il a été fugacement à la tête d’un gouvernement. Bien que conscient du danger allemand. Joseph Paul-Boncour fut le promoteur malheureux (et aussi un peu démuni) d’une politique plus résolue face aux remises en cause de l’ordre international par l’Allemagne nazie. Il peine à trouver la parade lorsqu’il occupe la direction de la politique extérieure française. Marginalisé alors que progresse, après 1936, la politique d’apaisement, il compte parmi les 80 parlementaires ayant voté contre les pleins pouvoirs au maréchal Pétain en juillet 1940.

Le conférencier

Matthieu Boisdron est chargé d’enseignement à Nantes Université et docteur de Sorbonne Université (2020). Pour sa biographie consacrée à Joseph Paul-Boncour, il a obtenu le prix de thèse en histoire de l’institution parlementaire délivré par l’Assemblée nationale (2021). Ce travail a été publié en 2023 aux presses de Sorbonne Université.

Tarifs

– Adhérents : gratuit
– Visiteurs : 5€

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Conférence « Entre Pavie, Blois et Vendôme, itinéraire du médecin Théodore Gaynier (1449 – 1510) »

Conférence d’Estela Bonnaffoux le 22 mai 2024 à 18h.

Médecin, ambassadeur, courtisan, humaniste : Théodore Gaynier, Italien installé à Blois et à Vendôme, eut incontestablement une carrière protéiforme. Il demeura toutefois souvent dans l’ombre des grands hommes qu’il côtoya, qu’il s’agisse des rois de France Charles VIII et Louis XII, qu’il servit de 1489 à sa mort, ou de son père Antonio Guaineri, médecin et auteur prolifique dont il hérita de la bibliothèque personnelle. Conservée à Vendôme, cette dernière nous renseigne sur les pratiques de lecture et d’écriture de la famille Guaineri, tout en délivrant de précieuses informations biographiques. D’autres documents (archives, chroniques, lettres) laissent entrevoir l’ambition et les espoirs de Théodore Gaynier, qui entendait construire sa carrière tant sur son bagage universitaire que sur son important réseau. À travers différentes sources, cette conférence propose donc de reconstituer le parcours de cette figure secrète mais incontournable du paysage médical ligérien de la toute fin du xve siècle.

Estela Bonnaffoux est docteure en Épistémologie et Histoire des Sciences (université de Tours). Sa thèse, intitulée « Penser la médecine, construire sa pratique. Antonio et Théodore Guaineri, deux médecins au xve siècle », est en cours de publication chez Classiques Garnier. Ses recherches portent sur les rapports du médecin avec les autres acteurs du soin et sur la relation thérapeutique entre Moyen Âge et Renaissance.

Tarifs :

– Adhérents : gratuit
– Visiteurs : 5€

Salle Kléber-Loustau à l’hôtel du département de Loir-et-Cher, 18h

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Conférence « Cluny et la mémoire des morts XIe – XIIe siècles »

Conférence du mercredi 6 mars 2024 par Dominique IOGNA – PRAT.

C’est à Cluny, le grand monastère bourguignon fondé en 909/910, qu’apparaît la fête des défunts instaurée par l’abbé Odilon à une date incertaine, entre 998 et 1030. Les défunts représentent alors dans le monde des moines grands seigneurs la pompe d’une économie du don. Pour autant, les suffrages pour les défunts (inscription au nécrologe et célébration anniversaire) ne vont pas sans résistances comme l’atteste la polémique qu’un autre abbé de Cluny, Pierre le Vénérable, mène contre l’hérétique Pierre de Bruis dans les années 1140. Dans le long terme de l’histoire chrétienne, depuis saint Augustin jusqu’au XIXe siècle, le moment clunisien des XIe-XIIe siècles marque un temps de haute intensité dans le soin des vivants pour les morts et la réflexion sur ce qui alimente le lien social dans les solidarités d’outre-tombe.

Dominique Iogna-Prat, 68 ans, est directeur de recherche émérite au Centre national de la recherche scientifique
(CNRS) et directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales (ÉHESS). Historien du Moyen Âge occidental, ses premiers travaux ont porté sur le monachisme latin, avec un intérêt spécial pour l’époque carolingienne, Cluny et l’ecclésiologie des moines réformateurs des XIe-XIIe siècles. Son intérêt pour les polémiques anti-hérétiques l’a ensuite amené à se pencher sur la question du lieu de culte dans l’Occident médiéval et le phénomène de « pétrification » de l’Église sous une forme visible et monumentale, au prix d’une confusion entre contenant et contenu (l’Église et l’église). Dans cette dynamique, il s’est lancé dans l’étude de la confrontation de ce modèle ecclésial monumental à la « modernité » civile et étatique sous forme de transfert, identifié à un phénomène de « sécularisation », du cadre et des valeurs de l’Église à la ville et à l’État. C’est l’objet de son dernier livre, Cité de Dieu, cité des hommes. L’Église et l’architecture de la société (PUF, Paris, 2016). Sa démarche relève d’une médiévistique largement inscrite dans le questionnement des sciences sociales du religieux, dont il entend, par une démarche philologico-historique, interroger l’outillage conceptuel. Fondateur et premier directeur du Centre d’études en sciences sociales du religieux (CéSor, CNRS/ÉHESS, Paris), il anime actuellement un chantier collectif avec Frédéric Gabriel et Alain Rauwel, L’Église : un dictionnaire critique.

 

Tarifs :

– Adhérents : gratuit
– Visiteurs : 5€

Salle Kléber-Loustau à l’hôtel du département de Loir-et-Cher, 18h

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Conférence du 7 février : « 25 juin 1940 – 1er mars 1943 : la Ligne de Démarcation et le Loir-et-Cher éclaté »

Le Loir et Cher fait partie des treize départements traversés par la Ligne de Démarcation et la partie dont il est amputé fut rattachée au département de l’Indre. Instituée par l’Armistice du 22 juin 1940, cette séparation va constituer une véritable frontière intérieure.

La Ligne de Démarcation sera officiellement supprimée le 1er mars 1943, après l’occupation de toute la France par les Allemands, à la suite du débarquement allié en Afrique du Nord le 8 novembre 1943.
Mais ses effets subsisteront pour partie et le passage clandestin se poursuivra.
Le Loir et Cher ne retrouvera son unité administrative qu’après la Libération.

Madame Thérèse Gallo-Villa se propose d’analyser les conséquences de cette situation exceptionnelle :
– les contraintes au quotidien, humaines, institutionnelles et économiques.
– le phénomène des passages clandestins inter-zones.
– la répression, particulièrement celle des juifs.

 

Thérèse Gallo-Villa : Fonctionnaire du Ministère de la Culture à la retraite, Madame Gallo-Villa a aussi été une dirigeante du syndicalisme des fonctionnaires durant de nombreuses années, puis membre du Conseil Économique et Social Régional (CESR) au sein duquel elle a créé et animé, de 2001 à 2007,  la commission «  Femmes en Région Centre ».
Chercheuse amateure en histoire locale, elle s’est spécialisée ces dernières années sur la Seconde Guerre mondiale, la Résistance et la Shoah dans le Loir-et-Cher.

 

Tarifs :
– Adhérents : gratuit
– Visiteurs : 5€
Salle Kléber-Loustau à l’hôtel du département de Loir-et-Cher, 18h
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Conférence du 10 janvier : « Les curieuses et épiques aventures des écrivains d’expression populaire »

Le Loir-et-Cher peut s’enorgueillir de compter un illustre représentant de la littérature et de la culture françaises, Pierre de RONSARD, né à Couture-sur-Loir au magnifique manoir de la Possonnière. Il partage cet honneur avec l’Indre-et-Loire puisque le poète de la Pléiade est décédé au Prieuré de Saint-Cosme à la Riche.

Il en est de même pour les écrivains issus des classes laborieuses que leur attache natale n’a pas empêché de migrer en alternance en Eure-et-Loir pour François-Victor LERICHE, d’aller au front durant la première Guerre mondiale pour Fernand CREUZET, de courir dans toute la France et même l’Afrique du Nord pour Léon BOUREAU, ou d’atteindre Paris et la Nièvre pour François ROUGET. La vie à la fois marginale, discrète, surprenante, secrète, enracinée ou rocambolesque de ces auteurs des XIXe et XXe siècles révèlent un changement de polarisation de la littérature française survenue massivement à l’époque romantique (1830-1840) bien qu’amorcée depuis le XVe siècle.

L’enjeu des recherches patrimoniales dans le domaine de la littérature d’expression populaire est de réinterroger l’histoire littéraire – bousculée, enrichie ou confortée dans ses concepts – et de proposer une cartographie anthropologique concernant un pan de la littérature marginalisé mais sans pour autant l’opposer systématiquement au panthéon littéraire avec qui les rapports étaient parfois très instructifs et solidaires.

Telle est l’orientation multiple et complémentaire du Dictionnaire littéraire des écrivains d’expression populaire, évolutif et en ligne, où sont référencés les trois poètes en question parmi 1 144 auteurs de la France entière.

 

Frédéric-Gaël THEURIAU : docteur en langue et littératures, détenteur des Palmes académiques de la République française, enseignant, chercheur, critique, essayiste, Frédéric-Gaël Theuriau est également habilité à conduire des recherches en nouvelles humanités médicales.

Il est membre de l’Association Pierre de Ronsard (Couture-sur-Loir) depuis 2016, est intervenu plusieurs fois dans des colloques au Manoir de la Possonnière, et participe régulièrement, et depuis cinq ans, à l’émission « La Saga des Siècles » sur RCF41 que le docteur en Histoire de l’Architecture Charles-Édouard GUILBERT-ROED a mis en place en 2019.

Il est par ailleurs membre (depuis 2017) de l’Association Internationale des Études Françaises (Paris), membre (depuis 2013) de la George Sand Association (États-Unis, Hofstra University), Vice-président (depuis 2007) de la Société des Amis du Centre d’Études Supérieures de la Renaissance (Université de Tours),  Membre (depuis 2007) du P.E.N. Club français (Paris), et enfin membre (depuis 2003), ancien secrétaire (2004-2010) et Conseiller culturel (depuis 2013) de l’Association Internationale de la Critique Littéraire (Université de Tours).

Il faut ajouter enfin ses affiliations comme Chercheur associé (depuis 2002) à l’Université de Tours (EA 2115 : Histoire des Représentations / EA 6297 : Interactions Culturelles et Discursives), Chercheur statutaire (depuis 2010) au Centre d’Études Supérieures de la Littérature à Tours (Unité Indépendante de Recherche), Membre chercheur (depuis 2015) à l’Université York à Toronto au Canada (Canada Mediterranean Centre) et Membre chercheur (depuis 2019) à l’Université des Mascareignes à Beau-Plan à l’île Maurice (Centre des Humanités Numériques).

 

Tarifs :
– Adhérents : gratuit
– Visiteurs : 5€
Salle Kléber-Loustau à l’hôtel du département de Loir-et-Cher, 18h
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Conférence « Les Femmes de Chambord au XVIe siècle »

Thibaud Fourrier et François Parrot viendront évoquer les femmes de Chambord au XVIe siècle.

 

Les Femmes de Chambord au XVIe siècle

 

Exposé de Thibaud FOURRIER et François PARROT

Chambord n’est peut-être pas connu pour être « le château des dames », cependant, un certain nombre de femmes, illustres ou méconnues, parsèment l’histoire de ce bâtiment dès le début de sa construction et jusqu’au règne du dernier des Valois. Ainsi, l’une d’elles se distingue comme véritable « gardienne du temple », ayant fréquenté Chambord, auquel elle témoignait un attachement certain, à de multiples reprises, sous François Ier, Henri II, François II, Charles IX et Henri III…

Une autre, à l’ombre des échafaudages et des grues, y a trouvé l’amour – ou tout au moins un mari… Une autre encore nous a laissé un témoignage émerveillé de sa visite du donjon tout juste achevé, en 1536…

Elles s’appelaient Anne, Mathurine, Marie ou La Chailloue et toutes nous font revivre la folle aventure de la construction de ce palais inouï où l’on prêchait la croisade, puis de son inachèvement dans un pays ravagé par les guerres de religion.

 

Les auteurs :

Thibaud Fourrier (docteur en Histoire) et François Parot sont tous les deux chercheurs associés au Centre d’études supérieures de la Renaissance à Tours
Ils sont co-auteurs de nombreux articles scientifiques et chapitres de livres, dans le domaine de l’histoire de l’art, de l’emblématique et de l’évangélisme à la cour de François Ier.

Précédentes interventions à la SSLLC :
• « Qu’est-ce que Chambord ? Étude du décor sculpté et nouvelles interprétations », t. 65, 2010
• « François de Moulins de Rochefort, maître d’école de François Ier », t. 67, 2012

T. Fourrier est par ailleurs spécialiste de l’histoire du protestantisme et de l’horlogerie à Blois :
• « La communauté protestante de Blois au XVIIe siècle : réseaux et influences », t. 68, 2013.

 

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L’entourage masculin de Marie-Antoinette : l’apparition du concept de « Favori de la reine » par Emmanuel de VALICOURT

Alors que l’Étiquette de Louis XIV continue de régir la vie à Versailles, Louis XV se retire dès qu’il le peut avec une compagnie choisie à qui il prépare le café, quand Louis XVI se replie dans sa forge sous les toits du château. A leur suite, l’ensemble de l’aristocratie se met à priser les plaisirs d’une vie d’intimité. Dans ce mouvement, Marie-Antoinette joue un rôle exemplaire. Rapidement lassée des devoirs de sa charge, que l’impératrice Marie-Thérèse ne cesse de lui rappeler, elle goûte de retrouver ses amis en des lieux fermés au reste de la cour : « Ici je ne suis pas la reine, je suis moi ». Aucune de ses devancières n’avait affiché une telle séparation entre la souveraine et la femme. Elle entend vivre en harmonie avec elle-même et ses sentiments. Alors que nul n’ignore ses déboires conjugaux, la reine est vue à Paris au bal de l’Opéra avec le comte d’Artois, à Versailles avec le beau Lauzun, avec le cancanier Besenval, le capricieux Vaudreuil, à Trianon avec le docile Esterhazy, ou le ténébreux Fersen. La cour parle des « Favoris de la reine ».

Autour de ce nouveau rôle, les intrigues se nouent et se défont entre les candidats et leurs soutiens.

 

Emmanuel de Valicourt, ordonné prêtre en 2006, curé du secteur pastoral Blois-Rive-Gauche, chancelier diocésain à Blois depuis 2019, est également juriste et chargé d’enseignement à l’Institut catholique de Paris. En 2016, il obtient le grade de docteur en droit, suite à la validation de sa thèse intitulée « La Société parfaite – catégorie de la modernité, catégorie théologique ».
Passionné par l’histoire de la société française d’Ancien Régime pré-révolutionnaire, il est l’auteur d’une biographie de Charles-Alexandre de Calonne, dernier grand ministre de Louis XVI (Clément Juglar, 11/2015), saluée par la critique. En 2019, il publie son deuxième ouvrage intitulé « Les Favoris de la Reine. Dans l’intimité de Marie-Antoinette » (Taillandier, 5/2019)

 

Tarifs :
– Adhérents : gratuit
– Visiteurs : 5€
Salle Kléber-Loustau à l’hôtel du département de Loir-et-Cher, 18h