Calendrier

Sep
1
dim
Violence et pouvoir (Nouveauté septembre 2019) @ SSLLC
Sep 1 @ 8h00 – Sep 30 @ 8h30
Jan
8
mer
Jacques de Molay, dernier des Templiers @ Place Jean Jaurès
Jan 8 @ 18h15 – 20h30
Jacques de Molay, dernier des Templiers @ Place Jean Jaurès | Blois | Centre-Val de Loire | France

 

Conférence par Philippe Josserand

Maitre de conférences HDR, histoire médiévale, université de Nantes

 

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Fév
5
mer
Louis XI père indigne ? @ Place Jean Jaurès
Fév 5 @ 18h15 – 20h30
Louis XI père indigne ? @ Place Jean Jaurès | Blois | Centre-Val de Loire | France

 

Conférence par Lydwine Scordia

Maitre de conférences HDR, université de Rouen

 

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Mar
4
mer
Ludovic Sforza à Loches, les graffitis de sa prison réinterprétés @ Place Jean Jaurès
Mar 4 @ 18h15 – 20h30
Ludovic Sforza à Loches, les graffitis de sa prison réinterprétés @ Place Jean Jaurès | Blois | Centre-Val de Loire | France

 

Conférence par Aymeric Gaubert

Master 2 « Cultures et patrimoines de la Renaissance », université de Tours

 

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Mai
4
mer
Conférence « Chambord et le problème du modèle en bois attribué à Dominique DE CORTONE » @ Salle Kléber LOUSTAU à l'Hôtel du Département
Mai 4 @ 18h00 – 20h00

Par Jean-Sylvain CAILLOU
Ancien membre de la SSLLC parti travailler pendant de nombreuses années à l’étranger. Il est archéologue, auteur de recherches sur Chambord et les souterrains du Blaisois, docteur en histoire et civilisations de l’Antiquité, et expert judiciaire.

Si Chambord est le château le plus connu du Val de Loire, les archives concernant le début de sa construction sont peu nombreuses et ne disent mot, ni du projet initial ni de son architecte. Une ancienne maquette du château fut heureusement découverte dans une maison de Blois à la fin du XVIIe siècle par André FÉLIBIEN. Il en fit une description et des dessins « par lesquels on peut juger de l’intention de l’architecte et de la différence de cette pensée avec ce qui a été exécuté ».

Depuis les premières monographies sur Chambord, celles de Louis DE LA SAUSSAYE au XIXe siècle, jusqu’aux publications les plus récentes, le modèle en bois est systématiquement considéré comme un projet antérieur au début du chantier de Chambord, en septembre 1519. La dernière étude sur le sujet va même jusqu’à supposer que cette maquette, attribuée à l’architecte italien Dominique DE CORTONE, reflèterait le projet d’un « édifice de dimensions assez réduites par rapport au château actuel » qui aurait été conçu entre août 1516 et mai 1518.

À la lumière des observations architecturales les plus récentes, le réexamen que nous proposons arrive à des conclusions sensiblement différentes. Il invite à reconnaître un projet réalisé après une première phase de travaux – ce qui expliquerait aussi les similitudes – et proposant une redéfinition des espaces intérieurs du château consécutive à la révision du plan d’ensemble par François Ier en 1526, au retour de sa captivité en Espagne.

 

Mai
21
sam
Visite de l’exposition « Loir-et-Cher, territoire d’industries ! 250 ans de dynamisme et d’innovation » @ ARCHIVES DEPARTEMENTALES
Mai 21 @ 10h00 – 11h00
Visite de l’exposition « Loir-et-Cher, territoire d’industries ! 250 ans de dynamisme et d’innovation » @ ARCHIVES DEPARTEMENTALES

Nous proposons aux membres de l’association d’assister à une visite commentée de l’exposition temporaire des Archives Départementales de Loir-et-Cher qui est présentée du 7 avril au 8 juillet 2022 sur le site des archives contemporaine et foncières, à Vineuil. Le nombre de places est limité à 15 personnes. Vous pouvez vous inscrire par courriel.

Juin
1
mer
Des confréries en Blésois du XVe au XXe siècle @ Salle Kléber LOUSTAU à l'Hôtel du Département
Juin 1 @ 18h00 – 19h30
Des  confréries  en Blésois du XVe au XXe  siècle @ Salle Kléber LOUSTAU à l'Hôtel du Département

Par Jean-Paul SAUVAGE, Historien, conservateur du Musée d’Arts Religieux de Blois et président de la SSLLC

Les associations religieuses réunies autour de la dévotion d’un saint-patron, guérisseur ou protecteur de métiers ou intercesseur puissant ont été un élément important de sociabilité dans les paroisses jusqu’à une époque récente. Leur trace dans le mobilier des églises reste important à travers les bâtons de confréries, les tableaux et les vitraux provenant des chapelles de confréries, mais aussi les cierges de procession, les bancs… Ce travail, en partie inédit a trouvé ses sources dans les archives diocésaines de Blois, qui abrite des archives diocésaines et des registres de catholicité de toutes les paroisses du diocèse.

Déc
7
mer
Conférence « De la paysanne à l’agricultrice… » @ Salle Kléber LOUSTAUD, Hôtel départemantal de Loirt-et-Cher
Déc 7 @ 18h00 – 20h00

« De la paysanne à l’agricultrice : les femmes et la « révolution silencieuse » en Loir-et-Cher (1945-1980) »
Par Jérôme Pelletier, Auteur d’une thèse en histoire contemporaine déposée à l’Université de Paris Ouest Nanterre La Défense

Fruit d’un travail de thèse soutenue en 2010, le propos de cette conférence doit permettre d’éclairer la façon dont une catégorie de travailleuses, les paysannes ou femmes de paysans, tente de profiter d’un contexte favorable, celui des transformations profondes que connaît l’agriculture française à partir de la Libération, pour s’inventer un métier et s’affirmer dans un monde où le poids des logiques de genre est particulièrement opérant.
A travers des archives inédites, il s’agit de montrer comment un groupe de femmes a cherché à s’approprier des techniques nouvelles, facteur de légitimation professionnelle, en usant d’outils d’abord destinés à leurs époux ; puis de montrer qu’une première forme de reconnaissance s’opère à travers une représentation des femmes dans les instances professionnelles ; pour finalement mesurer le poids des contraintes dont les femmes sont à la fois victimes et porteuses.

 

Fév
1
mer
Conférence « La serinette et l’oiseau… » @ Salle Kléber LOUSTAU, Hôtel départemental de Loir-et-Cher
Fév 1 @ 18h00 – 20h00

« La serinette et l’oiseau : imitations mutuelles de la culture et de la nature » par Clotilde Boitard, auteure d’une thèse sur les animaux apprivoisés au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle (thèse soutenue en décembre dernier à l’Université de Rouen-Normandie).

La Maison de la Magie présente depuis 25 ans maintenant « La leçon de chant » un automate exceptionnel réalisé par l’horloger-magicien blésois Jean Eugène ROBERT-HOUDIN (1805-1871). Cet automate s’inspire du dressage par « serinette », une activité qui fit fureur dans les milieux aristocratiques au XVIIIe siècle, et qui consistait à apprendre à de petits oiseaux à répéter un air de musique.  Si l’orgue de l’automate date de 1843, ces types d’instruments de musique mécanique datent du siècle précédent et leurs origines se situent à l’est de la France. La première serinette a en effet été conçue et fabriquée à Mirecourt dans les Vosges.

Plusieurs espèces de passereaux sont, en effet, aptes sous certaines conditions à apprendre des mélodies. Certains individus le font naturellement et c’est ce constat qui a inspiré la mode des serinettes. Clotilde BOITARD, qui vient de soutenir une thèse intitulée « La Nature au foyer : les animaux apprivoisés au XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle » sous la direction de Michel BIARD à l’Université de Rouen-Normandie,  vous propose d’en découvrir l’histoire…

La Serinette, dit aussi Dame variant ses amusements, 1751.

 

Mar
1
mer
Conférence : « Une église nouvelle pour le plateau de Cabochon : une épopée de « la présence du Christ » dans la croissance urbaine de Blois » @ Salle Kléber LOUSTAU, Hôtel départemental de Loir-et-Cher
Mar 1 @ 18h00 – 20h00
Conférence : « Une église nouvelle pour le plateau de Cabochon : une épopée de "la présence du Christ" dans la croissance urbaine de Blois » @ Salle Kléber LOUSTAU, Hôtel départemental de Loir-et-Cher

Face aux enjeux démographiques des année 50, le diocèse de Blois réfléchi à une installation d’une chapelle sur le plateau de Cabochon qui compte  environ 700 habitants en 1948. En 1962, c’est prêt de 8000 habitants qui sont arrivés dans cette nouvelle zone de urbaine. Une stratégie d’ensemble avec une pastorale extensive est envisagée par les diocèses pour les nouvelles zones urbaines autour du charisme de certains prêtres, à l’image de l’abbé Pierre Sandrin, initiateur du projet de Saint-Pierre de Cabochon. Véritable aventure du XXe siècle, cette nouvelle architecture religieuse est marquée par les changements urbains et sociaux.

Charles-Edouard Guilbert-Roed, est docteur en Histoire de l’Art, spécialiste de l’Architecture il a défendu une thèse à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes sous la direction du Professeur Jean-Michel Leniaud. Le sujet de thèse porte sur la question du renouvellement formel de l’architecture du XXe siècle avec l’utilisation du lamellé-collé au travers de ses capacités techniques, formelles et esthétiques. Guide professionnel conférencier, il a été en charge de la médiation architecturale du quartier de la Défense et de visites du patrimoine architecturale de Paris des XIXème, XXème et XXIème siècles. Aujourd’hui, chef d’établissement coordinateur de l’Institution catholique d’enseignement Saint-Joseph à Vendôme, il est également conservateur adjoint du musée d’art religieux de Blois et membre de la commission d’art sacrée du diocèse de Blois, il anime aussi l’émission sur RCF 41 la Saga des Siècles.